Publié le 22/04/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Publié le 20/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Publié le 09/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Mon poids sont arrivés !
J'ai finalement pris 40 kilos de plus
Un développé couché à 90 kilos ! C'est ok !!!!
100 kilos, c'est trop pour moi ///
:(
Quel gros nul que je suis...
allez, se gonflet à bloc
Photo de gros butor !
Publié le 09/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Nouvelle à l'intention des anges qui souffrent en silence?
PROLOGUE :
Les affranchis des lois, les gens qui passent aux travers des barrières, ceux qui savent penser au dela des autres. Leurs histoires s'achèvent sans un bruit, sans cette once de douleur, on ne veut pas parler d'eux, ceux-la sont dangereux. A l'oeil du peuple, ils n'existent pas, dans les mémoires, ils ne sont que faits divers. Je ne possède pas cette merveilleuse logique que le peuple possède, je ne sais pas la qualifier, est-ce la vérité, la loi, la logique ; un miracle? Je ne veux plus de tes contraintes que tu m'affliges comme un lourd fardeau. Je voudrais tant que mon fardeau soit celui de mes seuls rêves, ces songes que l'on ne peut identifier aux réveils, étoffes d'une autre vie, une autre vérité... J'ai tant envi de passer de l'autre côté de ce miroir qui paraît tellement agréable, au moins, mieux.
"Gabriel est autant que toi le possesseur de la loi. Il s'insinue dans nos idées, je le vois partout proférer ses insultes à mon égard!"
Je n'ai rien fait pour le retenir, il est parti, prêchant sa parole, il a la volonté de convaincre, je n'ai jamais eu cette peine, cette réelle galère. On se transforme en penseur, au mépris des autres, aux dédains des autres. Je n'attends plus rien de ma vie, atteindre ma vertueuse pensée, mon maître en serait si fier ; il ne le saura jamais.
"Gabriel... ton écho... ton aura... Satan avait plus de sentiments..."
Il est tard, je me dois de me dire la vérité. Je ne veux exécuter que cette dernière paresse.
Malgré ton vigueur insolente, ton âme sera se transcrire au temps, cette voix saura se faire entendre au dela des barrières, ta destinée ne dépend à présent que des autres.
N'est-ce pas ici la seule contrainte de la destinée? Je ne le crois pas. J'en suis même sûr.
Tu sais lire, écrire et prier, tu as tout de ta destinée. J'ai tellement le mal de toi
N'aurais-tu pas fait la même chose pour moi?
Ce sens me lasse. Je referme ainsi les méandres de mon coeur.
Chapitre 0 : Aux lumières du flous
Au soleil flamboyant, encore plus ardent que les lumières de ma classe et pourtant lui est au dehors, c'est étrange cette sensation d'être dominé par cette chaleur ; je dédie mon poème !
Merci astre divin qui nous réveille, nous aveugle pour nous faire vivre si vigoureusement. Je t'aime ! Il faut ainsi conclure ton poème pour l'amour! J'aime cette chaise, toujours la même, elle est bancale, mais je lui pardonne ce détail car elle me soutient, son bois grince mais c'est une douce et harmonieuse vie qu'elle dissimule. Je me balance de bas en haut, parfois, lâche, elle me traumatise le coude entre ma spontanéité et sa présence robuste. Mais elle, elle ne laissera jamais en dehors d'elle-même. Tout est ainsi autour de moi, tout est fait pour mon bonheur, que je le remarque ou pas. Certains diront sans y croire vraiment que c'est juste un peu de confort, c'est bien plus pour moi, je vois en cela un sacrifice. Je ne suis pas de ceux qui voient en tout cela une existence ; je ne suis pas fou, pas tout à fait, je dis juste que le matériel se sacrifie, il est à moi, pour moi et par moi il est ; merci de m'être désigné. Cette table est aussi ainsi, ce stylo et cette feuille, ils voient en moi un admirable possesseur, je dirige tant de choses, je m'aperçois à peine de ma puissance et du pouvoir que je porte sur les choses. J'écris, je me vois réaliser mon vieux rêve d'enfin poser mon esprit sur vous, mes choses, c'est pour tout cela que je vous aime, chaise, bureau, stylo, feuille. Vous me donnez le pouvoir d'exister, de réaliser ce rêve. Je me souviens encore de ce que disait ma fille. Elle écrivait si bien sur le mur, me donnait tant d'idées... Et puis, le vide, ce gouffre qui me fait venir en ces lieux, comme un hideux aimant, celui-la ne m'a jamais aimé, je ne l'aime pas non plus, son pouvoir surpasse de loin le mien. Mais qui contrôle l'aimant? C'est la question qui me tracasse... On me laisse écrire autant de temps que je le souhaite, me munir, contrôler cette chaise, cette pénible feuille qui se remplit comme les autres et s'empile sur ses amies. Mais le pouvoir dans ton cela, d'où me vient mon pouvoir, sur qui s'abat cette foudre? Et j'aime à regarder à travers la transparence de cette fenêtre, obscur lieu si chatoyant, qui orne ma révolution, celle de mon esprit.
Les autres, autour de moi ont l'air sage, ils sont animés de beaucoup mon de soupçons, moins de frénésie... Une substance n'aurait-elle pas le même effet sur tous les hommes?
Gabriel, mon voisin dort, il a toujours trouvé très doux, l'épaisseur de son bureau. Il se repose, ses nuits lui sont trop agitées, comment penser qu'il regrette ses gestes du passé. Il me le dit pourtant si souvent que sa liberté se devait de passer par l'étape, disait-il de la tuerie de ses contraintes. Les contraintes... Il répétait souvent ce mot, un besoin de persuasion disaient les analystes. Un besoin de se sentir encore plus coupable, se victimiser, c'était son mot, accroché à sa combinaison blanche de dangereux gars à la mine obstruée par la misère. Moi, tout de bleu, je regardait sa vie avec une autre signification, mais il ne pouvait pas répondre la journée, l'intérieur de son corps à chaque fois bien trop mutilé par ses médicaments, pour qu'il aille mieux. Il avait retiré de sa vie ses contraintes. Un bonheur jadis pourtant, comment cet homme avait-il autant changé? C'est sur mon manuscrit dix-sept, tu as déjà répondu à cette énigme! La question, encore irrésolue à son sujet, c'était autant le pourquoi de son changement ainsi que la méthode. Il m'avouait souvent dans ces nuits agités ou il revenait à la vie, à sa raison, étrange soit-elle, que toute autre méthode aurait été insuffisante. Pour chasser le démon, il ne fallait pas le faire fuir ou vouloir l'adopter, même le bénir, seule solution : le tuer. Il disait encore que les hommes sains et vertueux savaient qu'il était nécessaire de tuer leurs démons!
"Ne surtout pas leurs laisser l'opportunité de te dompter, les vrais hommes, sains et vertueux, ne l'ignoraient pas!"
Voila comment cet homme axait sa justification. Et pourtant, aux yeux des gens, c'est un criminel, peu être dérangé, mais c'est un criminel aussi froid et cruel que je le suis.
Voila encore une classe qui s'achève, sans aucune parole de quiconque, on garde le silence, il est le vin sacré des hôtes, ils le boivent tous avec tant de délectations que de le renverser est un crime, ironie de mots en ces lieux ou les hommes ne sont soi-disant pas conscient de leurs crimes. Et même moi, je paraissais ne pas être conscient du mien. cette barrière franchie, ce déluge d'idées n'est-il pas à la mesure des merveilleux qui contrôlent les autres? Je crois que je me pose trop de questions, mais je n'oublie pas qu'il ne reste que des questions à se poser dans cet enclos malsain ou seuls ses occupants se croient être des sains. Toi que je regarde, toi que je voudrais poignarder dès que ton dos me fait face, dès que ton sourire se pose sur moi. Mais mes mains sont libres, et je veux qu'elles le restent encore, bientôt j'aurais fini de les utiliser et là je ne sais pas de quelle couleur elles sauront se recouvrir. Soleil, ce poème se finit sur toi, mais toi qui est si froid, si distant de moi, je ne t'aime pas, pas plus que cet homme qui me surveille, croyant que je suis fou, capable de bondir et de l'agresser... Gabriel l'avait fait, par son très loin passé, et de Gabriel, j'avais tout écouté, à présent tout compris. Merci à toi Gabriel que je possède.
"La classe se termine, mains derrière le dos et retournez à vos cases!"
Comme à chaque fois, l'appelle de la réalité termina mon récit, inutile récit dont je met en doute, de plus en plus l'utilité.
Chapitre 1 : Gabriel, repos d'un héros.
A nouveau dans cette cellule, la case comme les hommes du milieu la citent. On empile les fous comme j'empile mes folles feuilles. Au moins, j'aurais expliqué ma vie comme peu de gens sur cette Terre, si la est ma nouvelle folie, présente folie dont je veux débattre. C'est toute la question de la connaissance des hommes, j'ai beaucoup appris de Gabriel, j'ai écouté sa façon de m'apprécier et de m'analyser. J'ai entendu ses paroles, celles qui venaient spontanément dans son sommeil, et je me suis senti si vide de pleurer sur mon sort quand lui il exultait si fort et si douloureusement. Je sais à présent ce que cela fait de perdre quelqu'un qu'on aime. Gabriel le savait si bien, lui qui avait massacré sa famille, les yeux submergés de larmes, son coeur qui saignait à en faire pleurer son visage. Sa femme, m'avait-il raconté, allongée sur le lit, étranglée de ses mains trop fortes, les visages baignaient de pleurs et sa fille, comme la mienne, si jeune et si pure, crédule et incrédule de voir son père si triste, s'avançant vers elle. Alors elle si triste à son tour, assise sur le premier rebord de sa fenêtre, qui avait trop peut être regardé vers les autres horizons. Sans se douter, sa femme était morte, dans cette incompréhension qui pardonnerait plus pendant la mort, si celle-ci prend à nouveau le relais de la vie. Sa fille, elle regarda son père, le regard rempli de douces rêveries, elle se croyait le remède à la douleur de son père, comme si un sourire d'enfant aurait pu guérir les tourments quotidiens d'un homme se poussant vers une mort. Son regard si tendre eut pourtant le pouvoir de le faire se freiner, de le faire s'arrêter mais pas de le faire reculer. A genoux, il s'était recroquevillé sur le sol, implorant le pardon à qui aurait voulu lui octroyer ; même la mort, il la désirait à ce moment. Mais rien ne vint, aucune présence n'eut ressenti le besoin de s'en mêler. Et presque rampant, accablé par sa folie, car c'était ainsi que je le ressentais ; c'était la première fois aussi que je trahissais son récit ; accablé par sa liberté, ainsi il le voyait, son désir le plus profond de vivre, de jouir du bien-être de sa vie, même s'il n'était qu'instantané, aurait des conséquences en lien au malheur, ce fut son choix, ce dément choix que tous condamnerait. Au delà de sa peine, celle de tuer sa fille, cette nuit qu'il répétait être parfaite, celle là qui lui avait fait oublier sa vie, son statut de père, de simple humain, à ce divin profit d'arme à sa jouissance libérée, de cette réelle incroyable volonté de faire ce qu'il avait vraiment envie d'accomplir aux moments ou il le souhaitait indubitablement.
Alors il marcha sur ses genoux, les claqua fort, la souffrance servait-elle à franchir ce douloureux cap? Le souffle mal assurait, les larmes perlaient même sur son front, son coeur battait trop vite, trop fort, mais l'esprit qui n'arrivait pas à dicter l'intérieur de son corps, prenait facilement l'ascendant sur son extérieur. Et arrivé à hauteur de sa fille, toujours aussi triste, même apaisée disait-il, il saisit son doux visage entre ses mains, ses mains de criminels.
Dans cette case, vide que de moi, je me suis emprisonné à rêver de choses que j'aurais pu faire. Comme Gabriel, j'aurais pu donné la mort, une autre vie à ma fille, à cette enfant que je ne connais plus. J'ignore les règles en ce monde mais surtout celles des autres mondes. Je me donne tant de peine... Est-ce cela mon malaise, celui qui a concrétisé jadis ma présence ici ?
Cette brique cimentée avec celle-là, cette famille tout entière cousue à cette autre famille. On a enlevé l'enfant de celle-ci pour la donner à cette autre là. Mais la mort n'a pas de sens. Je le sais à présent. Je reste ici depuis si longtemps que je ne vois plus de sens à rien, même la mort n'en sera jamais une délivrance tant il m'est évident qu'elle n'est pas une fin. Elle n'est la fin que de la chair, elle n'est capable que de s'affamer de ma sordide et nauséabonde essence putride.
« Tu veux ma chair, cette enveloppe de boue, de merde ! »
« Viens la chercher, ose me donner cette chance »
Pendant un long moment, j'étais bien le seul à me donner autant de mal à faire jaillir le bien en réclamant le prétendu mal, ou peut-être le contraire, je ne sais plus trop bien ; ces médicaments – usant – me font focaliser sur la mauvaise contemplation, comme si scruter le haut de mon toit aurait pu accomplir le rituel : sortir d'ici par tous les moyens.
Voyage dans le temps par la science de mon cerveau, c'est bien le seul instrument qu'ils m'ont laissé les salopards de merde.
Se jouer de la belle qui nous ouvre les portes ? La jeune et jolie Grinade, Garnace, Garnie ou Grace peut-être, l'importance de son nom m'échappe, alors comment s'en rappeler, mon cerveau est trop occupé à trouver les solutions à la réponse ou la réponse des solutions... Je ne vous crois pas.
La grille pour les défunts quotidiens s'ouvre à chaque fois que le triste homme à la peau de crème commence sa crise mélancolique :
« Livrez moi à monseigneur ! » hurla-t-il encore de sa case.
Et c'est alors le moment de s'évader par le tunnel de la constellation des entrailles. Quelqu'un peut-il rentrer dans ma combine ?
Sinon, la mort, mais comment se tuer sans dague, couteau, ciseau, ongle, dent, sans main ?
J'avais bien essayé d'arrêter de respirer, mais toujours mon corps ne me donna que l'évanouissement.
Il conspire toujours contre moi, le salopard. La respiration reprend, le coeur s'emballe un peu ! Ah, il ne le ferait pas pour la petite Grinice, si jeune, si fraîche, si pure, si jeune aussi.
J'avais bien essayé de me briser les pieds, les tibias, les épaules, le crâne mais ces briques n'étaient pas mes amies, elles absorbaient juste mon sang, les salopes, toutes contre moi... Sauf la petite grognace de Grinide qui ne pense qu'à m'exciter le jour, à me hanter la nuit.
Il y avait bien mon stylo, mon gentil stylo, plusieurs fois, il m'avait servi à planifier ma mort, mais jamais il n'avait réussi à me la donner, une fois, une fois pourtant il s'était planté dans ma gorge mais les bâtards surveillants du coin de l'oeil avaient entendu mes légers gémissements, ce corps conspire toujours contre moi. Ils pensaient sans doute que je ne pouvait revétir la parure translucide de la mort, miséricorde. Depuis, je n'avais que réussi à m'ouvrir légèrement les veines de mon poignet et à me couper quelques uns de mes tendons, j'aime à présent cette infirmité qui me donne l'envie de me donner le coup de grâce, peut-être que Grace pourrait le faire ? Elle m'aime, c'est une certitude.
J'avais enfin pensé à m'épuiser, refuser tout de ce camp de la vie, mais tout vous rattrape un jour, laissant sans cesse place à cette chienne de putain d'existence sans mort !
Je me souviens même d'un matin, ou d'un soir, quelle importance ! Le symbolisme peut-être ? Donc à un moment, je m'étais mis dans la tête de me l'arracher, tout d'abord avec de violent coup sur la nuque, essayant aussi de la faire tourner jusqu'à ce qu'elle me donne une cassure fatale... Mais non ! Toujours bien droite entre mes épaules, sinon, comment pourrais-je m'écrire cette lettre, cette oeuvre, mon oeuvre, que le malheureux monde ne connaît pas.
Et c'est ainsi que je m'étais résolu à la vie, jusqu'à cette nuit. Car cette nuit ou ce jour, je ne sais pas, Gabriel m'avait dit qu'il trouverait le repos.
Le repos, c'était peut-être que dormir, mais où ?
Une poussière dans l'oeil, je n'ai qu'un oeil – tentative infructueuse – et je tiens à garder le second, c'est un sens que je conserve comme pour ne pas oublier la beauté des ténèbres qui nous entourent en ces lieux.
Une poussière dans l'oeil, le gauche – je suis gaucher – j'ai croiser le bras pour atteindre le droit, la symbole de la croix aurait du m'apporter le salut éternel, auprès de mon ange aux cornes de taureau, à la queue de chimère, aux crocs de cerbères, aux ailes de harpies, à l'oeil de cyclope, à la peau de golem, et au corps ardent d'un efreet. Bien qu'il ne soit pas finement décrit, je l'ai toujours eu en tête, plus encore que dans ma tête, il est dans mon sang, dans chaque particule de ma substance, il était dans mon oeil droit.
Une poussière dans l'oeil, le seul qui me reste alors. Je ne pouvais pas m'enlever cette poussière, mes mains, dans ma case, étaient comme des masses sans mouvements. Chaque fois, avant de tomber dans une case sans y marcher (nous sommes tous lâchés au dessus d'une case, ce n'est pas très haut, ce n'est jamais mortel) chaque doigt recevait une piqûre juste sous chaque ongle – aussi pour les pieds – ce venin m'empêchait de me servir de ces membres porteurs – maintenir en vie ou refuser la mort, telle est la devise des connards de l'institut.
J'avais même le droit à quelques piqûres dans le dos et le cou. J'avoue sans mal que j'étais parfois un sacré enfoiré : hurlant, insultant, frappant, cognant... C'était peut-être pour cette raison là qu'on m'avait arraché toutes mes dents ; on ne tenait pas à ce que je puisse parler de nous et même de vous, vous êtes dans mon mystère, dans mon secret que je découvre peu à peu, c'est à présent mon but, ma toile qui se tisse jour à jour. Mais ce n'était pas pour cette raison là. Ils aiment juste la torture, le petit Franky n'avait lieu aussi plus de dents, et au contraire de moi, il n'avait rien à dire, n'a jamais rien eu à dire de plus que sa phrase qu'il me jetait à chaque fois :
(quelque chose comme cela)
«Je te connais, je te connais bien ! Savant fou, fier forçat, voleur d'âme, dangereux trompeur, frondeur de l'éternité ! »
Une poussière dans l'oeil – gêne supplémentaire, tellement inutile puisque non mortelle, une gêne peut-elle être mortelle ? - une créature m'attira toutefois cette nuit là (ou serait-ce le jour).
Publié le 07/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
...
J'adore les messages pas clairs des clips pas clairs.
Un joli dessin, la jolie Marion professeur de magie, l'un des personnages du jeu en projet... que je vais devoir béta-tester.
(jolie coïncidence sans incidence... pas de chance que le silence qui est en trance, quelle souffrance, c'est de la démence cette croyance surtout à une telle cadence, quelle engeance sauf si...)
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
L’Horizon lointaine du cœur.
En préparant me vie de stagiaire, je ne voulais pas de cette étape de plus dans ma vie. Trop loin de la réalité de mes inspirations passées. Déjà accomplissant l’obtention du Capes, j’étais déjà dans un malaise lorsque je me projetais dans l’avenir.
Et me voici arrivé à un point de quasi non retour… Un métier, être casé professionnellement. Il faudrait être aventurier pour se priver de se bienfait d’avoir un métier stable. Il y a parfois des gens qui osent, je ne suis pas de ces gens qui osent et tentent le diable. Je suis au contraire une prose posée sas ardeur ni courage face à l’inconnue. Je suis ainsi fait à l’intérieur de moi, redoutant comme une pulsion morbide la fin de toute chose et le début d’une autre. Je ne parle que très rarement de ce que je ressens alors que je ressens trop souvent, analysant dans ma tête tous les problèmes que je me posent à moi. J’ai cette déplorable idée que les personnes que j’aime vont être en mesure de comprendre toutes les images que je n’explique pas vraiment. Dans un texte, un discours, un monologue sinueux, il faut me comprendre. Dans un texte, un discours, un monologue tortueux, il faut m’aimer pour me comprendre. Car pour me comprendre il est impératif de me connaître.
Alors, certes oui je n’ai que peu de motivation à entreprendre tout ce que je fais dans la vie. Il est vrai que j’apparais comme une grosse loque humaine, tas de chair qui se mouvoit dans son existence quelqu’un à la recherche de rien si ce n’est de la reconnaissance des autres. Mais pas cette reconnaissance malsaine de se vouloir supérieur, au contraire celle qui tend à aimer les gens, ceux qui sont pour moi en mesure de me passionner, et cela est très rare, extrémement difficile…
Alors, nous en avons tous l’expérience, l’existence est cruelle et non pas la vie. L’existence c’est ce mécanisme à épreuve alors que la vie c’est directement la façon de les subir, il est de notre devoir de choisir cette façon. Ou peut-être est-il dans nos cœurs, notre âme, sorte d’entité supérieure en nous qui nous impose la façon sans consulter nos désirs.
Et c’est l’amour le problème, c’est cette belle attirance, cet accord presque parfait entre deux êtres. Un accord, comme une intolérante force qui nous donnera accès au bonheur… Aimer qu’est-ce d’autre que de se sentir bien et à l’aise avec une personne, d’absorber sa souffrance, d’absorber son bonheur, de devancer ses envies, de vouloir être son désir. Aimer n’a pas de logique en soi, comme la carcasse humaine peut-elle porter tant de sentiments, tant de beauté si souvent inexprimée. C’est que tout compte et que finalement rien ne compte plus vraiment.
La majeure partie des gens ont des points d’ancrages, ils sont capables de faire des choses utiles à leurs yeux, capable de se donner un objectif, de le tenir et de le sublimer. C’est sûrement parce qu’il ne se pose pas la question utile, celle qui va porter sur la réalité des choses. La seule et unique question qui donne du relief à la vie, qui donne aussi autant de peur que de panique, autant de risques que félicité : le pourquoi ? Le à quoi bon ?
Nous sommes peuplés de talents, de personnes géniales qui devraient toutes avoir le droit à leur propre livre, à leur propre émissions, à leur propre œuvre. Mais ce n’est pas possible, non pas matériellement, mais par le fait même que nous sommes à l’intérieur et partisan d’une société qui nous impose inéluctablement des conditions ; diverses visions des choses auxquelles les gens ne s’intéressent pas. Utiliser une machine plutôt que d’entre comprendre les subtiles rouages. Je ne veux pas maîtriser la machine, je veux juste en extraire la délectable substance. Et c’est bien là tout l’artifice de la vie. Nous ne choisissons pour la plupart pas notre vie… On subit notre existence, notre destinée, toutes ces constantes macabres que l’on ne sait éviter, comme des axiomes du hasard… Ces évènements qui nous tombent dessus car nous n’avons pas su les anticiper, les voir venir, ou car nous avions des aspirations en complicité avec eux, enfin pour moi, c’était plutôt elle.
Mais la vie, on pourrait la diriger, on pourrait se donner les moyens d’être différent des autres pour bien sûr nous broder notre idéal, cette construction qui est le seul sens de l’existence. Un tout petit et minuscule point dans la vaste étendue de la terre ne peut-il pas trouver de meilleur sens à son existence ? Il ne peut pas, sans devenir lui même l’artisan de sa démente folie.
C’est ainsi que ce construit les choses, nous devrions tous nous dire des phrases telles que :
« Et merde, cette existence, je vais la mener selon mes règles, enfin de rendre ma vie à telle que je l’ai toujours souhaité… Au diable les logiques, au diable les inspirations nobles, au diable la bonté d’âme, ou la noirceur de notre passion ! »
Mais nous avons de la bonté, nous avons une âme qui nous fait pleurer, nous sommes sensibiliser depuis des années à la tristesse et même moi, me croyant dur comme la pierre, je plis sous les coups de ma vie vers quelque chose de plus normal, de plus conventionnelle.
Alors, la vie, je te l’ai dit, on devrait la vivre sans trop se poser ces questions, on devrait être capable d’égoisme d’autant plus que l’on peut se croire un monstre sans cœur, un anarchiste barbare et abjecte, refusant la volonté des dieux du monde… Mais c’est maintenant une douleur de plus à assumer à l’intérieur de mon corps et plutôt à l’intérieur de ma tête de clown jadis rieur, désormais pleureur.
L’objectif… Il est sans importance…
La logique… Elle est accessoire…
La volonté… Elle est seulement utile…
Le bonheur… Le seul qui soit est l’amour.
L’amour… Au delà de tout, il brise le sens de tous les autres qu’il soit réciproque donc euphorisant ou qu’il soit porté seulement par un seul être : terrible.
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
Il y a des moments, des instants, des restes de la vie ou l'on doit s'atarder sur ce que l'on fait au quotidien. Ce n'est jamais agréable, ce n'est jamais inutile mais c'est toujours sous la contrainte que les choses ne peuvent qu'avancer. Il n'y a rien de plus beau que de croire en un idéal. De croire que cette pensée évolue sans cesse et qu'il n'y a rien de mieux que ce que l'on a fait par le passé. Alors, si on me demande pourquoi j'exerce cette profession, je ne peux pas m'empêcher de répondre la vérité, celle, cruelle qui dit au monde ma faiblesse, qui scande au peu de lecteurs ma sublime mélancolie de devoir faire des choses que je n'ai pas vraiment choisies.
Ainsi, dans ce métier, il y a des phases, des étapes essentielles qui font avancer les choses et sans qu'on les croit utiles, elles le sont néanmoins. On est dans l'apprentissage, cette fabuleuse armada qui fait fonctionner la terre entière, car sans professeur, sans ces personnes qui font prolonger le savoir au dela des générations, il n'y a pas de futur, nous sommes les symboles des représentants de demain qui donnent au monde son avenir. Et quand je constate notre avenir, je me rends compte que la tache est lourde, immense pierre que l'on portera toute sa vie. Il ne s'agit pas de faire passer son savoir en priorité et s'agit de donner envi à n'importe lequel des savoirs sans jamais renonce. Croire que chacun peut aimer quelque chose d'utile à ce monde.
C'est ainsi que je définis mes missions... Je ne pense pas mathématique, je pense à donner goût sans jamais rien mépriser.
Et donc je distille le savoir. Si on m'écoutait, si on m'obéissait, ce que je concois en une heure ne durerait que 10 minutes, ce programme ne serait qu'un mois d'apprentissage... c'est peu...
Mais pourquoi alors ce temps est-il si loin, pour bien sur tout un arsenal de réponses aussi évidentes qu'obscures. Le manque de passion, de motivation, d'intêret, l'âge ou finalement tout est plus interessant que ce qui interesse le professeur face à ses élèves. C'est une parcelle du problème...
Puis il y a le niveau des élèves. Je m'interroge...
Comment ne pas comprendre quelque chose de si simple et de si bien expliquer? Par le passé, lorsqu'un professeur de faculté me faisait l'étalage de son intelligence dans une démonstration bien établie, bien concue et même bien pensée ; il y avait cependant des trous, de minuscules manques qui dérangent et font de ce tout une impossibilité globale. Je veux parler de ces justifications à chaque nouvelle implication, lui les pensait triviale, aussi inutile qu'il ne fallait pas les redire. Aussi nous n'avons pas besoin d'expliquer à d'aussi brillants étudiants les bases des mathématiques, ils les savent bien, aussi bien que nous. C'était un tort que je croyais fondamental. C'était sans compter sur mes élèves qui sans le savoir allaient excuser, de toute manière mes professeurs du passé.
Alors, sans réelle expérience, je commencais à expliquer des choses simples et je me demandais ou allair se situer les premières incompréhension. C'est pour cela que je donnai à chaque étape sa justification et pourtant, sur certain, elles ne suffisaient pas... Je me devais alors de reprendre l'explication de l'explication, comme un très profond trou qu'il était essentiel de combler depuis les tréfonds de la terre. Et la, je comprenais petit à petit que l'expérience n'apportait pas en elle-même mais qu'elle apportait des questions qu'on aurait eu du mal à imaginer sans elle. Et je comprenais que le public n'était absolument pas le même, j'avais une tache supplémentaire par rapport à mon professeur de faculté : intéresser mes élèves pour ne pas qu'ils ne soient complétement détachés des problèmes proposés. C'est ici la définition absolue du professeur. Distiller le savoir à une audience qui écoute, qui apprécie par nature votre présence, il n'y a rien de plus facile – on peut toujours en reparler. Mais posséder sa propension à susciter de l'intéret, c'est plus qu'un métier, c'est une subtilité, une finesse qui contourne les problèmes et créait malheureusement des problèmes pour la suite : faire croire en une réalité fausse.
Alors, il y avait au panthéon des choses les plus inintéressantes, un vainqueur qui triomphait haut la main, pas de quoi révolutionner le quotidien d'un professeur : la somptueuse correction. Non pas celle qui peut paraître formatrice s'incluant tout naturellement dans un processus pédagogique de l'apprentissage mais celle qui couronne une séquence : la correction de contrôle, la correction de devoir maison, la correction qui peut durer toute une heure et plus encore.
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
C'est sous la forme sans prétention d'un journal personnel, une somme non exhaustive que cette année m'a apportée, sans même qu'elle le sache. Je ne vais pas raconter fidélement tout ce que j'ai pensé au fond de moi, ce serait bien trop violent, trop méchant et abrupte. Car, oui, comme vous le pensez déjà, la nature humaine peut être relativement monstrueuse, ce n'est ici vraiment pas le but de ce récit.
On oublie souvent le caractère inhumain d'un regroupement soudain de vies qui n'avaient à priori rien demander.
Le premier sentiment des uns et des autres commença réelement quand un brave homme, nouvellement directeur fit un discours élogieux sur notre réussite, de tous horizons, de toutes matières. C'était le fait de s'applaudire dans un amphithéâtre plein à en faire pâlir les professeurs, et calme surtout. Alors, dans mon fort intérieur, il ne savait pas à quel point tout ceci me paraissait vraiment inadapté à la présente situation, il n'avait pas conscience des gens dans mon cas qui avait repoussé au possible cette malheureuse mais inévitable rentrée. Synonyme de cassure à la continuité de cette belle liberté, je ne pouvais me résigner à faire comme beaucoup et heureusement pas comme tout le monde.
Le monde est ainsi, un lauréat est incontestablement à sa place, et si de places, peu importe où, il n'y en avait pas pour tout le monde. C'était déjà une affaire en toi et moi, donc entre moi et moi. J'osais espérer que cette situation allait se décanter lentement comme une douce mélodie qui angoisse, fait pleurer mais rassure, une sorte de vertige dûe à la crainte de devenir un individu que jamais je n'avais dessiné l'existence.
Et bientôt, tout allait prendre fin, les discours inutiles des gens qui officiellement sont là pour nous guider, nous dire la marche à suivre et parfois même la démarche à avoir, et c'est trop pour un seul Homme. Alors, néanmois, il fallait conclure par un chuchoté "merci", merci pour m'offrir enfin un but à cette vie, le travail et ses douces et ternes teintes.
Ainsi décidé ou pas, juste un dernier soupçon de liberté, se lever, avoir la chance de revoir des visages familiers qu'on aprécie mais qu'on ne convoite pas, une vie parallèle mais une vie de connaissances fantômes, les gens avec lesquels on se rapproche, pas si loin du syndrôme de Stockholm, qui lui correspond tout à fait à des instances supérieures. Mais je ne voulais pas briser ce silence ambiant, celui qui dicte que je suis content, voir véritablement ravi, après tout, ces gens là savent-ils vraiment qui je suis? Ils croient que je vis dans un autre monde car je ne suis pas commun, sensibilisé par ma fonction, mon état, toujours à dire sans se forcer le contraire de l'avis général. Mais peu importe, les gens n'ont-ils pas souvent tort? Ainsi fût la première et déroutante toute première matinée...
L'après midi fut ennui, mais j'étais encore à des lieux de savoir ce que ennui signifie et sûrement encore à des lieux de savoir ce que ennui signifie littéralement. C'est comme tous les concepts, l'on peut toujours vivre le pire du pire sans jamais croire que notre pire est le pire. Alors ceux ne sont pas des plaintes qui se manifestent là mais de simples constatations, comme quoi... Donc cet après-midi fut le moment de concrétement plonger le stagiaire dans un flou total, une nébuleuse plongée dans un vaste marécage d'informations inexploitables. Des missions multiples, directement inscrites dans les gènes modèles d'un professeur de mathématiques, ce même professeur qui n'a encore aucune idée de quoi on lui parle mais qui se doit d'obéir à sa toute première mission, celle d'écouter attentivement, bref, de subir cette pénible planification de son année. Des codes jaillisent comme des éclats de verres, volontairement brisés en petits morceaux pour que chaque plus petits morceaux lui heurtent les neurones qui déjà trop actifs lui ordonnent de résister à la fatigue morale, celle qui dicte au corps, la plus forte de toute. Des AAPP, TPE, IDD, IPR... des mémoires interdisciplinaires, professionnels, des données aussi nombreuses qu'inutiles, encore une fois, dans l'état des choses. Mais vous n'oubliez pas alors, que vous avez réussi, que des gens voudraient être à votre place, même place que vous avez convoiter, les yeux grands ouverts d'un innocent éclat jadis radieux, au demeurant terne. Regardant votre plus fidèle lieutenant, ce gars toujours présent à vos côtés depuis le début, vous vous fredonnez timidement une chanson sans équivoque, qui écrase tout sous ses paroles : "We are the champions". Et le rideau tombe, la fatigue ,déjà accrochée à vous comme les boulloches d'un vieux pull de laine, vous donne le droit de vous déconnecter. Et vous auriez besoin d'une musique de Patrick Sébastien, lui ignore sûrement cet aspect thérapeutique de ses compositions, peut être cependant de tout son dernier album, mais rien n'est possible car est un pestiféré l'individu qui écoute de la musique au lieu de confier ses oreilles, la bouche certes ouverte, buvant une partie des dires, aux si gentilles formatrices. Puis vers la fin de ce premier contact, après avoir téléphoné sans succès au lycée d'affectation, comme pour témoigner d'une envie frénétique de quitter les lieux, la jambe qui se secoue sans qu'on lui ordonne, cette jambe qui prend le partie de réveiller son hôte, réflexe aussi naturel que la chair de poule que peut avoir un élève aux contacts de ses professeurs. La journée enfin terminée, la machine est lancée, les rouages ne peuvent plus se gripper, pas de mouche sur le lait, pas même l'espoir de voir un moucheron s'y abreuver. Le cours de formation se termine, vous ne pensez plus qu'à une seule chose, se débarrasser de tous ces papiers, faire vos dossiers en vitesse, pour enfin plonger sur son lit, repos ; car demain ne sera plus que vivons pour demain.
Tout ce que nous vivons peut être considéré comme un test. Avez-vous le bon comportement, la bonne réaction, êtes vous dans la norme? C'est impossible mais ça doit le devenir, possible. Nous ne sommes pas tous ici pour la même chose, trouver son rêve, et tous les jours sont des nouveaux pas, comme une planche est un pas et un pas est une planche, quelle planche se brisera, que pas vous fera trébucher. Quand c'est dur, ne vous laissez pas abattre, plus fort que vous pensez, la vie est pleine de possibilité, l'iufm en est l'éventaille du professeur stagiaire.
Triste ou rêveur, pensif ou mélancolique, regardant le visage des passants, échoués loin de leurs proches, quand je pense aux autres, j'envie ma situation... Le problème reste que je sais aussi me convaincre du contraire, en regardant ailleurs, d'autres visages, d'autres passants. Le problème est un problème commun à tous, à toutes les volonté malsaine qui interprètent trop, rédigent trop. Je ne veux pas faire croire à une identité, une définition, une seule carte qui est jouée trop souvent, qui donnerait l'impression de me caractériser davantage que toutes les autres, c'est le côté "d'un autre monde" ; "d'un autre temps". Je pourrais détailler les instants de cette formation, critiquant presque à chaque fois, me coupant de tout crédit légitime, mais ce n'est pas ma volonté, je veux faire ici de l'intersentimentalité. Comme des notes qui s'accordent peu, comme une constante mélodie qui affleurent les sens en les agaçants, je n'arrive pas à traduire le phénomène qui fait que je me retrouve euphorique puis apathique, jeune puis vieux. C'est un flot de mots qui se dresse comme des listes écrites sur des murs blancs, l'espace vierge étant trop grand. Et moi, perdu dans cette masse de sens, je ne demande que de voir le chemin, celui qui mène au bout... de la chose. Alors, j'assiste, mon esprit se bloque aux dires des formatrices, mon corps est inerte, figé, le regard essayant de faire le pont entre l'esprit et le corps, mais il s'atarde trop souvent sur les autres, sur les murs, les fenêtres, les portes, les dessins, les tables, même le sol. C'est une barrière de la pédagogie, malgré toute la bonne volonté d'une personne assez sérieuse, qui a passé des heures à venir à l'avance, qui a réussi son concours, il reste qu'elle n'est pas du tout interessée. On ne peut donc lui assigner cette faute, cela serait faire preuve de mauvaise foi ; on ne peut aussi l'attribuer à ces femmes si dynamiques, si professionnels, qui pratiquent leurs métiers avec tant d'entrain et de passion. Alors qui donc est présent dans cette salle si quelconque? Les autres stagiaires, certains écoutent, discutent par moments, prennent des notes, regardent ailleurs, il y a encore une logique de groupe, une indéniable forme de respect aux deux maîtraises des lieux. Où est donc le mystère? C'est pourtant une évidence... la faute n'est pas la charge de l'un d'entre nous tous. C'est l'ennui qui fait que le rideau tombe si vite et à chaque fois. On dresse des méthodes, des listes de choses à faire, mais on dresse toujours des listes qui concernent le modèle, l'élève modèle, et c'est là une part du problème. Dans tout échange, il y a toujours et au moins un émetteur, un récepteur et des données à faire passer. Ici les récepteurs ne sont pas perçus justement par le "président" qui décide des données à faire passer. Doit-on faire lire le père Goriot à des élèves de cinquième, y'a-t-il un âge pour commencer à se passionner du théâtre? Sommes nous adaptés à ce milieu de poncifs doublé d'un langage hermétique? Tant de questions qui ne subissent que tristement la même réponse.
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par neverhappybutalwaysjoking
400 kilomètres... manger une petite frite à un McDo pourri...
Visiter une fnac insignifiante, juste truffée de films d'horreur...
Se balader pour un rien... Juste pour exister... Hold me. Thrill me.
Mais aujourd'hui 5 Mars, le temps passe si lentement... You still...
Je dois écrire ou plutôt corriger une partie de ce mémoire...
Je dois écrire le rapport...
Photo à Genova.